Pour votre information…


Je sais que ce sera vraiment étrange mais tous les commentaires de ce blogue sont supprimés… tous.

Comme je n’ai plus d’enfants qui font l’école à la maison, je ne publie plus rien mais je sais qu’on visite encore beaucoup le blogue alors je le laisse ouvert pour ceux et celles qui y trouvent encore quelques choses qui peuvent servir.

Je n’ai pas pris le temps de refaire toutes les catégories encore mais j’espère avoir le temps de le faire à l’automne. Il reste 3000 articles à classer !!!!

Bonne route tout le monde !

La nuit dans le cimetière (conte)


Il était une fois un riche paysan qui ne pensait qu’à accumuler les biens, sans se préoccuper de ceux qui étaient pauvres.  Un jour, comme il contemplait son coffre-fort, on frappa à sa porte.  C’était un de ses voisins, une homme très pauvre, qui avait beaucoup d’enfants à nourrir.

  • Mes enfants ont faim, dit le pauvre paysan. Je viens vous prier de me prêter quatre mesures de blé.

Un rayon de soleil réchauffa le coeur de glace du riche paysan, ou bien, peut-être eut-il un pressentiment.  Toujours est-il qu’il répondit :

  • Je ne vais pas te prêter quatre mesures de blé. Je vais t’en donner huit.  Mais je veux que tu me promettes que, lorsque je serai mort, tu veilleras pendant trois nuits auprès de ma tombe.

Cette condition ne séduisait pas le pauvre paysan, mais il accepta et rentra chez lui avec le blé.

Trois jours plus tard, le riche mourut et le pauvre dut tenir sa promesse.  À la tombée de la nuit, il alla dans le cimetière et s’assit près de la tombe.  Les heures s’écoulèrent lentement.  Au matin, il rentra chez lui,  La deuxième nuit se passa aussi calmement que la première.  Quand, pour la troisième fois, il se rendit au cimetière, il eut la surprise d’y rencontrer un homme au visage marqué de cicatrices, le corps enveloppé d’un grand manteau qui ne laissait voir que ses bottes.

  • -Que faites-vous là? demanda le paysan.  N’avez-vous pas peur, tout seul dans ce cimetière?
  • Je suis un vieux soldat, répondit l’inconnu. Je veux passer la nuit ici, car je ne sais où aller.
  • Puisque vous n’avez pas peur, dit le paysan, vous allez m’aider à monter la garde près de cette tombe.

Monter la garde, c’est un travail de soldat, répondit l’autre.

Et il s’installèrent tous les deux près de la tombe.  Jusqu’à minuit, tout fut calme.  Mais, quand sonnèrent les douze coups, le diable apparut devant les deux gardiens.

  • Allez-vous-en, cria-t-il. Je viens chercher celui qui est dans cette tombe.  Si vous restez là, je vous emporte aussi !
  • Vous n’êtes pas un officier, je n’ai pas à vous obéir, répondit le soldat. Nous ne bougerons pas d’ici.

Le diable se dit : « avec de l’or, je vais venir à bout de ces deux nigauds. »  Et il leur demanda aimablement.

  • Pour une bourse d’or, vous accepteriez de partir ?
  • C’est à voir, dit le soldat. Mais une bourse, ce n’est pas assez.  Remplis d’or une de mes bottes et nous partirons.
  • Je vais en chercher ! s’écria le diable.

Et il partir comme le vent.  Le soldat retira une de ses bottes, et, avec son couteau, en découpa la semelle.  Puis, il pose la botte dans l’herbe, près de la tombe, le talon au-dessus d’une fosse à demi creusée.  Et ils attendirent.  Peu de temps après, le diable était de retour, une bourse d’or à la main.

  • Verse-la dans ma botte, dit le soldat, mais je suis sûr qu’il n’y en aura pas assez.

Le diable versa la bourse ; l’or coula dans la botte et tomba dans la fosse.

  • Je te l’avais bien dit, ricana le soldat. Va en chercher d’autres.

Le diable s’en alla et revint au bout d’un moment, un grand sac sous le bras.  L’or coula dans la botte et tomba dans la fosse.  Le soldat plongea la main dans la botte.  Le diable fut bien obligé de reconnaître qu’elle était vide.

  • Si tu ne nous en donnes pas davantage, nous ne ferons pas affaire dit le soldat.

Le diable partit de nouveau.  Quand il revint, il marchait difficilement, le dos courbé sous un énorme sac.  Il en versa le contenu dans la botte qui resta aussi vide qu’auparavant.  Cette fois, le diable se mit en colère et voulut examiner de plus près cette botte.  Au même instant, le premier rayon de soleil levant parut.  Furieux mais impuissant, le diable disparut.  Le mort était sauvé.

Le paysan voulut partager l’or avec son compagnon mais celui-ci lui dit :

  • Partageons plutôt avec les pauvres. Nous leur donnerons ma part.  Comme je n’ai pas de maison, je vais venir habiter chez toi et ta part nous suffira pour vivre heureux.

 

Adapté du conte de Grimm, Milles ans de contes, tome 2, Éditions Milan, 2007, p.409-412

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Si ce conte vous intéresse :

La nuit dans le cimetière_conte

Troisième semaine…


Les deux premières semaines furent assez légères…  Découverte des programmes, installation de notre nouvelle routine de travail, organisation de l’espace de travail, etc.  Nous avons débuté les programmes mais sans travailler intensément pour le moment.  Il en va tout autrement pour la prochaine semaine : on démarre « vraiment ».

Mon fils de secondaire 4-5 travaille autrement alors pas de planification pour lui puisqu’on retravaille, pour le moment, des notions déjà vues l’an dernier.  Il travaille presque totalement seul sauf pour quelques notions à réviser avec moi en mathématique.  Il avance bien et semble bien heureux de notre façon de faire pour le moment.

Pour mon fils de secondaire 3…

Je vis quelques difficultés avec les programmes choisis.  Je n’ai pas encore réussi à avoir le guide-enseignant de son programme de français puisque la maison d’éditions prend un temps « énorme » à accéder à ma demande.  J’attends depuis le début du mois d’août une réponse favorable…  soupirs… après de nombreux échanges par courriel, j’attends encore.

J’avais sélectionné un « programme officiel » pour ne pas avoir à me promener d’un manuel à un autre comme par le passé…  mais là, maintenant, c’est ce que je dois faire par obligation.

De plus, j’attendais son cahier de sciences depuis le 5 août.  Devinez?  J’ai réussi à le trouver ailleurs hier !  Je vous l’assure, c’est une rentrée chaotique cette année de ce côté.

Notre prochaine semaine en secondaire 3…

Mathématique

  • Chapitre 1 – section 1.3 /  On travaille les lois des exposants.
  • Chapitre 1 – section 1.4 / la notation scientifique et SI ( si on a le temps )

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Étude de la langue ( grammaire )

  • Construction du GN
  • Les fonctions du GN
  • La fonction de complément du nom

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Étude de la langue ( orthographe – révison )

Mon cahier de révision en orthographe que j’aime bien…  comme je le disais, très basique, pas très beau visuellement mais franchement très efficace pour réviser les bases !

  • Le pluriel des noms en ail, au, al
  • Le pluriel des noms composés

Français – Travail sur le texte (les contes)

À la prochaine semaine, on revient sur tout le bla-bla théorique de l’univers narratif.  Je vais travailler avec un cahier que je possède à la maison : «Réseau» de CEC

  • Le schéma narratif
  • L’univers narratif
  • Le schéma actanciel
  • Les types de narrateur.
  • Un exemple de texte narratif ( le roi tisserand )

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Histoire

Portrait des sociétés des Premières Nations

  • Leçon 1 : Vivre en société.
  • Leçon 2 : Prendre des décisions

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Science et technologie

La division cellulaire p.6-12

  • L’ADN
  • Le cycle de vie de la cellule
  • La mitose et la méiose
  • La diversité génétique

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Anglais

  • Reinvest p.8  Retour sur une lecture avec quelques questions pour « aller plus loin ».
  • p.10-11 / But now we-re stressed out ( vidéo )  + le travail qui va avec.
  • Grammar : Simple Present/Simple Past

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Arts plastiques

Je me sers de ce projet pour la couverture de son cahier d’arts.

Résultats de recherche d'images pour « loubier projet arts graffiti »

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Roman ou lectures supplémentaires à l’étude

À venir.

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Musique

Cette année, il travaille la flûte irlandaise.

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Le roi tisserand (conte)


Dans les temps anciens, il y avait un puissant sultan du nom de Haroun El-Rachid.  Il était le calife de Baghdâd.  Ce monarque avait une femme de grande intelligence et de bon conseil. Un jour, elle insista auprès de lui : « Monseigneur, le pouvoir est capricieux et la vie pleine de surprises !  Apprends un métier manuel.  Les mains, on les emporte toujours avec soi.  Un jour ou l’autre l’apprentissage d’un métier révèlera son utilité ! ».

Le Calife accepta et choisit l’art du tissage et de la broderie.  Il fit venir un grand maître tisserand-brodeur et commença son apprentissage.  Plus que le tissage des tapis, il affectionnait la broderie au fil d’or.  Par amour du cheval, il inclinait au travail minutieux sur le cuir destiné aux selleries.  Mais son érudition le poussait à la calligraphie pour orner les couvertures des manuscrits. Durant sept longues années, il partagea son temps entre ses responsabilités et sa nouvelle passion pour la broderie fine.

Mais Haroun El-Rachid était réputé pour son sens aigu de la justice et du bien public.  Accompagné de son vizir, il avait l’habitude de se déguiser en simple marchand et de se glisser au milieu de la foule pour s’enquérir de la vie de ses sujets.  Un soir, pour une raison inconnue, il s’en fut seul à travers de sombres ruelles.  Il marchait quand, soudain, il tomba au fond d’un trou. C’était un piège préparé par des bandits détrousseurs qui devinrent furieux de le trouver sans bourse et les poches vides.  Il n’eut la vie sauve qu’en leur faisant une juteuse promesse: « Je suis tisserand et jamais vous ne trouverez une personne qui sache tisser et broder mieux que moi ».

C’est ainsi qu’il se retrouva esclave parmi les esclaves.  De l’aube au crépuscule, il tissait des tapis et exécutait de magnifiques broderies que le maître revendait à prix d’or.

Tandis que sa police le recherchait inlassablement dans tout le royaume, le roi mûrissait un projet pour recouvrer sa liberté.  Il attendait patiemment le moment propice car l’infinie cupidité de son geôlier était un atout.  Un jour, alors que ce dernier lui exprimait sa satisfaction en soupesant les pièces d’or dans ses mains, le calife lui proposa : « Apporte-moi une étoffe en velours noir et du fil d’or de belle facture !  Je te façonnerai une somptueuse broderie, jamais vue de mémoire de commerçant. L’épouse du Calife t’en donnera une fortune ».  Aussitôt, on fit remettre à l’esclave le tissu et une bobine de fil d’or. Il ne fallait pas perdre un instant. Le roi tisserand, maître de son art, tissa à l’aiguille une broderie en relief représentant un oiseau posé sur un délicat épi de blé. Un véritable chef d’œuvre !

Le maître des esclaves se précipita au palais avec sa précieuse étoffe sous le bras.  Il demanda audience et fut reçu.  Il déroula la magnifique pièce devant la sultane qui poussa un murmure de ravissement : « Ho ! Cela ferait un somptueux vêtement de cérémonie ! ».

Mais à l’observation, un détail attira son attention.  En effet, l’épi de blé sur lequel l’oiseau était posé demeurait bien droit.  Or le poids de l’oiseau aurait dû le faire pencher.  Intriguée, elle regarda de plus près. Elle sentit soudain son cœur bondir dans sa poitrine.  Elle venait de reconnaître la dextérité de l’aiguille de son mari.  Ne laissant rien paraître de son émotion, elle poursuivit attentivement l’observation des motifs.  Méthodiquement.  Jusqu’à y déceler le message secret calligraphié qu’elle avait pressenti.  Le roi indiquait l’endroit précis où il était détenu.  Sur le champ, elle fit arrêter le maître des esclaves et fit libérer le sultan.

C’est depuis cette époque que l’ont dit : « L’apprentissage d’un métier révèle toujours un jour ou l’autre son utilité ! »

Le roi tisserand, conte algérien, adapté de Nora Aceval, Conte-moi.net.

 

Notre travail sur ce conte :

  • Éléments de l’univers narratif ( lieu, temps, personnages )
  • Schéma narratif
  • Schéma actanciel
  • Le caractère « merveilleux » dans le conte.

Si ce conte vous intéresse :

Le_roi_tisserand-conte

 

 

Notre deuxième semaine…


Une fois que la routine est installée, c’est vraiment fabuleux de travailler en classe-maison.  Mes adolescents s’installent joyeusement et travaillent efficacement.  On ne fait pas autant de travail que je le souhaiterais, certes, mais je préfère faire moins mais dans une ambiance plus propice à la rétention de la matière.  Ils sont joyeux et l’ambiance est vraiment positive.

Comme dans plusieurs maisons j’imagine, plusieurs matières sont moins intéressantes que d’autres.  Si fils-4 déteste les mathématiques, il travaille son programme d’histoire avec joie.  Afin de toujours garder une bonne ambiance, j’essaie d’alterner les matières pour permettre d’aérer un peu la tonne de choses à faire.

Par exemple ce matin pour mon fils-4

  • Dictée (il aime bien)
  • Mathématique (il n’aime pas)
  • Travail sur le texte (il aime bien)
  • Anglais (il n’aime pas trop)
  • Histoire  (il aime bien)
  • Étude de la langue (n’aime pas trop)
  • Lecture de son roman à l’étude. (il aime bien)

En alternant les matières, mon fils-4 travaille mieux.  D’ailleurs, quand je sens que la matière «moins-appréciée» semble s’étaler, devenir pénible, je change pour une autre même si notre période n’est pas totalement terminée.  Parfois, j’y reviens plus tard dans la même journée lorsque cela est possible.  En fait, j’essaie de rendre le parcours le plus doux possible pour eux, naturellement, mais pour moi aussi.