Je réponds / la comparaison


Je réponds

(…) Je n’arrête pas de comparer mes deux enfants même si je sais très bien que ce n’est pas ce que je devrais faire…

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J’ai mentionné dernièrement qu’une belle qualité qu’il était souhaitable de cultiver serait la souplesse puisqu’on se retrouve souvent avec beaucoup d’imprévus dans notre quotidien.

Enseigner nos enfants à la maison nous demande souvent de jongler avec plusieurs paramètres qu’un enseignant à l’école régulière n’aurait pas.

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Une autre habitude, un peu plus difficile à maîtriser par moment, c’est de ne pas comparer.

Ah…  Cette comparaison malsaine qui se pointe trop souvent lorsqu’on a plus d’un enfant qui apprend à la maison.

En tout cas, dans mon cas, ce n’était pas toujours facile et je dois même avouer que par moment, j’ai beaucoup de difficultés à ne pas le faire et que je me mords toujours les doigts ensuite.  Je ne parle pas d’une comparaison «ouverte» devant les enfants, je parle d’une comparaison qui apparaît trop souvent dans mes pensées.

Lorsqu’on compare, on tente de trouver des similitudes entre deux personnes qui n’en ont pas toujours.  Malheureusement dans notre maisonnée, il y a toujours le premier enfant, notre modèle, et l’enfant suivant qui devient celui qui est comparé.  Au lieu de le voir comme un être isolé, on le compare trop souvent avec une autre personne n’ayant, bien souvent, aucune force similaire avec lui.  En classe, le contraire se produit parfois : on croit, souvent à tort, n’avoir pas été assez rigoureuse avec un premier enfant alors le second, le pauvre, devient celui qui devra obligatoirement faire mieux.  Le premier enfant devient alors le fameux modèle négatif à ne pas reproduire!  Imaginez comment le pauvre enfant peut vivre la situation.

C’est ce qu’il faut absolument éviter dans notre quotidien.  Chaque enfant est une PERSONNE qui demande qu’on le voit comme étant un être unique, comme une VRAIE PERSONNE.

On ne compare que ce qui est comparable, sûrement pas des enfants totalement différents dans un contexte d’apprentissage.  On peut remarquer des différences ou des similitudes entre nos enfants, c’est normal.  On peut percevoir une force dans un enfant qui ne se retrouve pas dans le second mais sommes-nous obligés de le dire à haute voix ou de faire sentir à l’enfant qu’il devrait, lui, y arriver puisque les autres y arrivent!

D’ailleurs, c’est souvent pire lorsque nos enfants n’ont pas de problématiques comme un TDA, TDAH, dyspraxie, dyslexie, etc.  On ne peut pas mettre sur le dos de la problématique un retard réel dans un apprentissage! hihihi.  Même chose pour une douance…  soupirs…  l’autre enfant semble à des années lumières de l’enfant doué.

La souplesse…  ne pas comparer…  c’est déjà un beau programme pour la prochaine année scolaire ça!

Bonne journée.

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