Différence dans la routine de travail


Quand j’observe la différence entre apprendre à l’été/automne et apprendre à "Children's Book Week" - Children in Art History: l’hiver/printemps, je suis toujours surprise de constater à quel point c’est différent.

Chez nous, on s’installe à l’automne, on récolte au printemps….  c’est vraiment cela.

Nous sommes dans une période très prolifique présentement.  Tous les enfants travaillent vraiment bien.  Je suis d’ailleurs surprise par le travail produit depuis quelques temps.  Les enfants semblent naviguer allègrement sur leur travail à faire.

À la rentrée, les enfants semblent toujours instables.  On dirait qu’ils ont oublié «comment apprendre»!!!

C’est étrange, mais c’est toujours la même chose.

Prenons, par exemple, la simple dictée.  Tout le monde sait que je fais une dictée tous les matins depuis plusieurs années.  Lorsque l’automne arrive, les enfants semblent avoir oublié ce simple geste quotidien.   Est-ce que j’écris dans un cahier juste pour ça?  Est-ce que j’écris la date?  À quel endroit tu veux cette date?  Est-ce que j’écris sur chaque ligne ou j’en passe une?   Je trace un trait ensuite?  etc…  Pourtant, nous faisons la classe depuis des années et la dictée est un incontournable 😉

Après les vacances de Noël, tout change…  vraiment tout.  Je remarque toujours un très grand changement dans l’autonomie.  On ne questionne plus, on s’installe, on attend le plan du jour et on avance…  tout simplement.  Je n’ai plus à rappeler d’inscrire la date, ou de passer une ligne…  Je n’ai plus à rappeler qu’au lieu de m’attendre on peut faire autre chose en attendant…  Les enfants ont compris et s’exécutent sans même y réfléchir.

Voilà pourquoi j’aime la période après Noël.  On dirait vraiment que le travail, si pénible par moment, semé à l’automne porte finalement ses fruits au printemps.  La rigueur du départ fait place à de doux moments.   Le rythme du travail quotidien est serein, calme et porteur de réelles réussites.

Comme j’aime ce rythme de l’école-maison…

J’éprouve toujours un peu d’angoisse lorsque je songe que dans quelques années je serai seule, dans mon quotidien, sans enfants à éduquer et à instruire.  Mon dernier entre en 6e l’an prochain, déjà…  Le temps passe si vite, si vite…

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